Il faut faire très attention à ne pas effrayer un jeune chien.
La peur du coup de fusil est provoquée par une maladresse de l’homme ou par un apprentissage mal adapté.
Il faut avant tout mettre en confiance un jeune chien. Faites-lui tout d’abord découvrir du gibier, le laisser se déchaîner dessus.
Ainsi, après quelques sorties, l’élève obnubilé par la recherche du gibier attachera moins d’importance aux facteurs extérieurs, particulièrement si au moment du coup de fusil, il est en train de courir derrière un gibier.
Il n’aura alors aucune réaction à la détonation.
Comment redonner confiance à un chien traumatisé ?
[Extrait du livre, page 188]
Si le chien ne réagit plus du tout à la vue d’un gibier en mouvement, l’espoir de le guérir est excessivement mince.
Il faut réinitialiser sa vocation de chien de chasse, l’aider à faire ressurgir ses instincts de prédateurs, l’amener à ne plus faire attention à ce qui se passe autour de lui et par suite à ne plus prendre conscience du coup de feu.
La passion l’emporte alors sur la raison.
Parallèlement, tous les soirs, lui faire entendre un son de l’ordre du claquement de main en servant le repas, puis progressivement augmenter l’effet sonore : un petit coup sur une casserole, puis un peu plus fort jusqu’à arriver à une petite amorce, et enfin, au coup de fusil.
Il ne faut pas brusquer les étapes.